Re: Rodez Aveyron Football

par sergio1212 Mar 17 Nov - 19:44

Depuis que je le dis que cette année le troupeau est exeptionnel !

par sergio1212 Mar 17 Nov - 19:45

Publié le 17/11/2009 03:50 | Stéphane Hurel
La Depeche du Midi
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Le RAF se coupe-t-il de ses racines ?
Football National. Le club ruthénois bien malade en championnat.

Si le club souhaite mesurer sa popularité, il a pu le faire lors de la dernière épopée en Coupe de France, la saison dernière.

Il peut tout autant s'appuyer, aujourd'hui, sur le flot de réactions qui viennent commenter ses échecs sportifs actuels en National.

En effet, les coups de téléphone que nous recevons à la rédaction de « La Dépêche du Midi » à Rodez, comme les nombreux messages sur le blog que notre journal consacre au RAF (http://blograf.ladepeche.com/) sont là pour confirmer que les résultats sportifs du club ne laissent personne insensible en Aveyron comme en dehors du département.

Pour résumer ces réactions, se mélangent de l'incompréhension, une forme de détresse.

Ce club est aimé, véhiculant un vrai flot de passion, « c'est la Corse du continent », comme le souligne un intervenant.

C'est la véritable analyse.

Ces passionnés ont la fierté de leur département chevillée au corps. Le RAF est l'un de leurs symboles et ce symbole sportif est en danger. Tout le monde le voit, le dit à sa manière, parfois avec des mots durs, mais tous se rejoignent sur une ligne de conduite, le club ne peut pas sombrer de la sorte.

Pire, il apparaît ce sentiment profond qu'il n'y a aucune réaction en interne.

C'est ce qui désarme le public.

Un Aveyronnais combat, redresse la tête dans l'adversité sans jamais craquer. C'est son histoire, celle d'un département qui le rend attachant. Le symbole RAF fait actuellement tout l'inverse. Cela, le public ne le veut pas. Oui, le RAF peut perdre mais pas de cette façon. C'est encore la teneur de tous ces messages.

Des gens bien élevés

Néanmoins, les supporters restent des gens bien élevés. Ils ne cassent pas, ils ne sont pas violents par les gestes. Ce n'est pas la culture locale.

Mais ils s'expriment.

Ils veulent être entendus car le club leur appartient aussi.

C'est la richesse d'un RAF planté dans un océan de ruralité. Financièrement, c'est un handicap. Personne ne dit le contraire. Recruter des joueurs de haut niveau est donc compliqué. Mais depuis tout temps, sur le terrain, le football ruthénois affiche des vertus d'engagements physiques, de caractère, de volonté.

Cela peut compenser certaines lacunes techniques.

En échange, à Rodez, les joueurs, l'entraîneur du RAF, les dirigeants reçoivent un statut de « stars locales ».

Néanmoins, ce matin, le désamour est là. Il n'a jamais existé jusqu'alors de cette manière aussi prononcée. Il y a un malaise profond apparaissant entre ce que le club véhicule comme valeurs et sa culture profonde.

Il se coupe de ses racines.

A Rodez, c'est une faute plus grave que de perdre sur le terrain contre plus fort.