Centre de formation

Michel Jestin : nous souhaitons ouvrir un centre de formation en juin 2011

Vannes OC : « Un centre de formation pourrait ouvrir en 2011 »


« Nous comptabilisons huit recrues. Nous avons choisi des garçons de métier et des jeunes désireux de progresser chez nous. Il nous reste à trouver un attaquant. »

C'est la reprise de la Ligue 2. Vendredi, le Voc rencontre Troyes à domicile. L'occasion de faire le point sur le club, les effectifs, les projets... avec le président Michel Jestin.


Nous sommes à quelques heures du coup d'envoi de la saison 2010-2011. Le Voc joue contre Troyes vendredi, à 20 h à la Rabine. Quel est votre état d'esprit ?

J'ai toujours beaucoup d'espoir et d'ambition pour le club. Comme nous l'avions préalablement annoncé, la saison dernière a été très difficile.
Nous avons frôlé la descente en National jusqu'au dernier moment. Mais cela s'est terminé positivement. De cette période est né un groupe solidaire.

La victoire contre Tours, la semaine dernière, lors du premier tour de la Coupe de la Ligue, est un bon début.

Oui, c'est rassurant. Nous sommes sur le bon chemin. Il faut poursuivre dans la qualité de jeu. Malheureusement, nous avons pas mal de blessés actuellement.

Comment jugez-vous le recrutement durant l'inter-saison ?

Nous avons choisi, à la fois, des garçons de métier et des jeunes désireux de progresser chez nous.
Nous comptabilisons huit recrues. Il nous reste, maintenant, à trouver un attaquant. Nous avons quelqu'un en vue. J'ai entamé des discussions avec lui le week-end dernier.

Quel est l'objectif de l'équipe cette année ?

Nous voulons finir en milieu de tableau, voire mieux. C'est possible ! Tout en continuant à structurer le club, pour durer dans le temps.

Quel est le budget du Voc cette année ?

Il est de 8,5 millions, avec l'association. C'est le 13e ou 14e budget de Ligue 2. Les sponsors nous suivent toujours. Et puis nous bénéficions d'un soutien fort de la part de la Ville et de l'agglomération.

Qu'entendez-vous par « structurer le club » ?

Au stade de la Rabine, par exemple, il reste encore une tribune à mettre en place. C'est, ici, à la mairie de jouer.
Ce serait sympa un stade fermé. Ces travaux ne sont, toutefois, pas prévus cette année.
Au Pérenno, par ailleurs, notre siège social va sensiblement s'agrandir aussi, puisque l'association va nous rejoindre.
La Ville s'est également engagée à y aménager un terrain synthétique. Enfin, nous préparons l'ouverture d'un centre de formation.

C'est-à-dire ?

Nous accueillerons de 20 à 25 jeunes, âgés de 14 à 18 ans. Nous les formerons au football dans l'espoir qu'ils jouent un jour en équipe première.
Pour l'instant, nous sommes en train de préparer les dossiers. Il nous faut un agrément de la Fédération française de football. Nous avons aussi besoin de locaux. On espère pouvoir ouvrir ce centre de formation à la rentrée 2011. On travaille, notamment, avec Notre-Dame-le-Ménimur.

Y a-t-il des changements, cette saison, au niveau du staff technique ?

Oui. Nous avons un nouvel entraîneur des gardiens. Il s'appelle Damien Le Chesne. Le kiné Vincent Malgouzou arrive, lui, à temps plein.

Recueilli par Yves-Marie ROBIN.

MissChouchen a écrit:J'ai aussi croisé certains jeunes du VOC à l'égo démesuré, arrogants et grossiers comme quoi...

MissChouchen a écrit:J'ai aussi croisé certains jeunes du VOC à l'égo démesuré, arrogants et grossiers comme quoi...

MissChouchen a écrit:Non, projet suspendu

kenseth a écrit:Des exemples ?

Le jeune footballeur, sous le coup d'une obligation de quitter le territoire (Ouest-France d'hier), a pris le train direction Marseille.
L'histoire

Vers 13 h hier, Mamadou Sall a pris le train en gare de Vannes. Direction la Cité phocéenne. Puis ce sera l'aéroport de Marseille dans quelques heures probablement, et l'avion pour Dakar au Sénégal, son pays d'origine.

Ce jeune footballeur amateur, arrivé l'an dernier pour un essai au Voc après plusieurs mois à l'OM, était scolarisé depuis la rentrée au lycée Saint-Joseph en seconde professionnelle. Une formation en maintenance automobile qu'il ne pourra plus suivre dans l'immédiat, la préfecture l'obligeant à quitter le territoire français (Ouest-France d'hier).

« Un gentil gars, fragile »

Au club de foot, Olivier Cloarec (le directeur général), Loïc Désiré (l'entraîneur adjoint) et Thierry Vitet (du comité directeur) ont longuement rencontré Mamadou Sall lundi soir. « Nous avons pris le temps de lui expliquer la situation, de le réconforter. C'est un gentil gars, fragile. »

Hier, Thierry Vitet l'a accompagné à la gare. Le Voc lui a payé son billet de train et lui a donné un peu d'argent pour qu'il règle son billet d'avion. « On lui a demandé de nous appeler régulièrement pour nous tenir au courant de sa situation. L'idéal serait que, dès son arrivée au Sénégal, il demande un visa étudiant longue durée. »

Ce qui lui permettrait de revenir à Vannes, afin de poursuivre ses études et de taper à nouveau dans le ballon sous les couleurs du Voc. Mais s'envolera-t-il vraiment vers l'Afrique ? Et s'il rejoint le Sénégal, aura-t-il les moyens de revenir en France ?

Cette obligation de quitter le territoire français a « surpris » les dirigeants du Voc. D'autant qu'ils avaient effectué de nombreuses démarches en amont pour essayer de régulariser la situation de Mamadou Sall.

« Nous avions adressé les pièces demandées par la préfecture, notamment un certificat de scolarité et des bulletins de notes, » précise Loïc Désiré. Ce qui a coincé, visiblement, ce sont les mauvaises notes scolaires du jeune...

L'association Réseau éducation sans frontières, qui a été alertée de la situation de Mamadou Sall, s'étonne de cet argument. Elle vient, en effet, d'être saisie du cas d'un étudiant vannetais, d'origine africaine, obligé lui aussi de quitter le territoire « alors qu'il a de bons résultats universitaires. »