Thierry FROGER (entr. USM Alger)

suzieju a écrit:Evidémment, que vous avez raison. Hanyanghaseo et Emilien sont raisonnables, eux.

Romain a écrit:Plus ou moins le même parcours qu'avec Vannes...
Des débuts prometteurs et puis plus rien !
Il va être compliqué cette fois de pouvoir rebondir après ses deux dernières expériences !

Romain a écrit:Plus ou moins le même parcours qu'avec Vannes...
Des débuts prometteurs et puis plus rien !
Il va être compliqué cette fois de pouvoir rebondir après ses deux dernières expériences !

Quel souvenir gardez-vous de cette rencontre ?
C’était magique. On avait la grosse équipe en face, les Galactiques. Tout le monde a joué, surtout lors de la première mi-temps. Dans le stade, on se préparait dans les couloirs, chacun de notre côté. Dès que les joueurs du Real sont sortis de leur vestiaire, j’ai vu tous les miens se barrer. Ils sont partis les voir. Ils étaient comme des gamins. C’était fabuleux. Ils étaient hyper abordables. Beckham faisait des clins d’œil.

Et sur le terrain ?
Le match était plaisant. Et puis d’un seul coup, ils ont accéléré. Quand ils se mettent à 50%, ça allait à 2000 à l’heure. C’était un bonheur. C’est une parenthèse de très haut niveau qui faisait du bien à tout le monde.

Quel discours aviez-vous tenu à vos joueurs ? Se faire plaisir ou essayer tout de même de ne pas prendre une rouste ?
On ne pensait pas à la rouste mais on savait que ça allait nous chauffait aux oreilles. L’objectif était surtout de prendre du plaisir et de se dire qu’on vivait un instant particulier. A notre niveau, en Ligue 2, rencontrer la meilleure équipe d’Europe, c’était une parenthèse exceptionnelle. Je ne me souviens même plus du score même si je sais qu’on en avait pris une bonne (1-6). On avait juste eu un accrochage. Le petit (Julien) Ielsch s’était attrapé avec Roberto Carlos. Il lui avait un petit taquet. Julien était comme ça. C’était juste la petite gêne (rires).

Lequel vous avez le plus impressionné ?
Sur le banc, on avait Beckham de notre côté en première mi-temps. Il mettait des centres, c’étaient des caviars, ça allait à une vitesse… Zidane avait fait son match, tranquille. Mais Beckham était très impressionnant. C’était beau. Ce qui m’avait le plus surpris, c’était que les mecs étaient abordables.

Il paraît que Reims est encore très bien considéré à Madrid. Comment aviez-vous été accueilli ?
Ils nous avaient reçu comme une grande équipe. La réception avait été grandiose, comme si on jouait la Ligue des champions. Des représentants nous avaient accueillis, emmenés à l’hôtel. Le lendemain on jouait. Le surlendemain on a visité le centre d’entraînement. On n’était pas du tout négligé. C’était vraiment un grand respect, ça se ressentait. On avait visité Santiago-Bernabeu, la salle des trophées… C’était exceptionnel.

Y aviez-vous cru quand on vous avait annoncé la tenue de ce match ?
Au départ, on était un peu gênés, parce qu’en Championnat, on était plus proche de la relégation que du haut de tableau. On n’y croyait pas. On se dit que ça ne va pas se faire. Puis un jour un représentant du Real est venu à Reims. Là on se dit, ah tiens, peut-être que... Ce qui était bien, c’est que tout le monde était venu, tout le groupe. Une fois là-bas, on en profité. Il le fallait. On sentait que c’était un moment privilégié.

Libre depuis son départ de Créteil fin 2015, Thierry Froger (53 ans) vient d'être nommé entraîneur du TP Mazembe, champion de RD Congo en titre et vainqueur de la Coupe de la CAF en 2016. L'ancien coach de Lille, du Mans de Reims et du Togo prendra ses fonctions après la finale de la Supercoupe d'Afrique qui opposera son futur club aux Sud-Africains de Mamelodi Sundows samedi. Froger, qui sera sur place pour ce match, a signé un contrat jusqu'à la fin de l'année 2017.

Arseur a écrit:Froger part pour six mois en Afrique, entrainer le champion en titre de la RD du Congo : le TP Mazembe.

Libre depuis son départ de Créteil fin 2015, Thierry Froger (53 ans) vient d'être nommé entraîneur du TP Mazembe, champion de RD Congo en titre et vainqueur de la Coupe de la CAF en 2016. L'ancien coach de Lille, du Mans de Reims et du Togo prendra ses fonctions après la finale de la Supercoupe d'Afrique qui opposera son futur club aux Sud-Africains de Mamelodi Sundows samedi. Froger, qui sera sur place pour ce match, a signé un contrat jusqu'à la fin de l'année 2017.

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Thierry-froger-entraineur-du-tp-mazembe/778252

Dix jours après la fin de son éphémère aventure avec le TP Mazembe, l’entraineur Thierry Froger s’est exprimé sur les raisons de son départ du Congo.

En arrivant au TP Mazembe, Thierry Froger avait l’ambition d’injecter du sang neuf dans l’effectif, en misant sur des jeunes comme Arsène Zola, issu de l’académie du club de Lubumbashi. Mais selon lui, sa politique a été contrariée par le manager général du club, Fédéric Kitengie, sa véritable bête noire : « Il n’aime pas les jeunes. Les jeunes sortis de l’académie, il les déteste. Le petit Zola, il ne le supporte pas parce qu’il joue à la place de Kasusula, mais surtout parce qu’il sort de l’académie. C’est complètement aberrant, c’est une folie d’avoir un dirigeant comme ça dans un club. Il a saboté tout le travail de Régis Laguesse qui est là depuis 6 ans et qui ne va pas pouvoir faire jouer ses jeunes. C’est impossible, donc je trouve cela grave. Et moi, je ne veux pas cautionner ça. En fait, je ne veux pas être le témoin ni la caution de ce personnage. Sur les mots du président, il s’est autoproclamé manager général. Je répète ce qu’a dit le président », s’est-il exprimé au micro de RFI.

Une accusation qui a suscité la réaction du manager général du TP Mazembe, Frédéric Kitengie : « Monsieur Froger doit reconnaitre qu’il a signé un contrat d’objectif qu’il n’a pas atteint. Il en a tiré les conséquences. Cela fait 17 ans que je suis au TP Mazembe et s’il croit que je me suis autoproclamé, cela n’engage que lui », a réagi le dirigeant congolais.

Engagé par le TP Mazembe le lundi 13 février 2017, Thierry Froger avait pour objectif de qualifier le club pour les 8èmes de finale de la Ligue des champions. Il été limogé, le mardi 21 mars 2017, à la suite de l’élimination du TP Mazembe en 16ème de finale de cette compétition.

Thierry Forger a quitté son poste la semaine dernière après un mois à la tête des Corbeaux de Lubumbashi, après l'élimination en Ligue des champions. Critiqué pour avoir préféré lancer des novices comme Zola ou Mondeko, plutôt que de faire confiance aux cadres comme Mputu, Kimwaki et Kasusula, le technicien français assume ses choix. « Il y a des joueurs pas très sérieux qui venaient parfois alcoolisés à l’entraînement. Je devais intégrer des jeunes et cela s’est fait plus rapidement que prévu contenu du comportement de certains », dit-il à RFI. « Certaines personnes se sont accaparés le club au moment où le président Moïse Katumbi a dû s’éloigner (actuellement en Belgique, ndlr) », ajoute-t-il. « Je crois qu’il fallait intégrer des jeunes, car le groupe est âgé. Mais je ne pouvais pas tenir seul face à des gens qui n’allaient dans mon sens. Dès le début, on m’a mis des bâtons dans les roues. Ce n’était pas viable. On ne gère pas le TP Mazembe comme un club de quartier », conclut l’ancien coach du Stade de Reims qui pointe du doigt Frédéric Kitengie, qui se serait, selon Thierry Froger, autoproclamé manageur général. « Monsieur Froger doit reconnaître qu’il a signé un contrat d’objectif qu’il n’a pas atteint. Il en a tiré les conséquences », avance Frédéric Kitengie. « Cela fait 17 ans que je suis au TP Mazembe et s’il croit que je me suis autoproclamé manageur général, cela n’engage que lui », déclare-t-il.