Le VOC POPULI dans la presse

Les Hermines du Voc de Christiane Lemétayer et le Voc Populi d'Emilien Guillo. Cette saison, les Blanc et Noir peuvent compter sur le soutien de non pas un, mais de deux clubs de supporters. Chacun à leur manière, ils donnent de la voix pour encourager leur équipe.



Ce soir, le Voc reçoit Dijon, un match important dans l'optique du maintien. Qu'en pensez-vous?
Christiane Lemétayer: «La victoire est essentielle, parce que rien n'est fait pour le maintien. Les trois points sont hyper importants». Emilien Guillo: «Oui c'est important parce que c'est à domicile. Si on regarde le calendrier: si on ne prend pas les trois points là, ce sera difficile. Autant assurer le maintien le plus vite possible».

La victoire obtenue contre Istres, il y a quinze jours, a-t-elle été un déclic?
C. L.: «Cette victoire a fait du bien à tout le monde. Tous ces gens-là vont revenir pour Dijon et Laval. Ils ont joué le jeu contre Istres, ça doit continuer». E. G.: «On avait été voir les joueurs à l'entraînement dans la semaine. On n'était pas franchement rassuré. Mais dès qu'ils ont marqué le premier but, ils se sont libérés. Heureusement que le score s'est débloqué parce que la première mi-temps n'était pas rassurante».

Comment est le moral des membres de votre club de supporters?
C. L.: «On y croit. On fait confiance aux joueurs. Pour le match d'Istres, j'avais quatre gamins de Ploemel qui n'ont pas lâché le tambour pendant 90minutes. Ces petits-là, c'est notre avenir: ils grandissent avec le Voc». E. G.: «La victoire fait du bien. Il y a eu un paquet de matchs où on a chanté pour des défaites... Mais on est toujours là! Le moral est revenu, mais de là à parler de maintien assuré, non. Même si on a eu un peu peur, on y croit toujours, sinon on ne viendrait pas aux matchs».

Pouvez-vous nous présenter votre club?
C. L.: «Du noyau historique, d'il y a dix ans, il ne reste que quelques membres. Cette saison, nous avons 130 adhérents, âgés de 5 à 75 ans. Ce qu'on veut, c'est un club de supporters convivial et familial. Je ne supporte pas qu'un Hermine insulte un adversaire ou critique l'un de nos joueurs». E. G.: «Un petit groupe s'est formé sur Internet, sur le forum des supporters du Voc. Notre volonté est de rassembler des jeunes dans le stade. Un club de supporters doit être capable de soutenir son équipe à fond. On est une trentaine d'adhérents, avec une moyenne d'âge de 20 ans, et on a le renfort de quelques jeunes à chaque match, qui reviennent de plus en plus souvent».

Comment vivez-vous cette deuxième saison en L2?
C. L.: «C'est beaucoup plus difficile, c'est sûr. Je suis fatiguée, nerveusement et physiquement. Mais on a été tellement transportés dans la vague, la première année... Ce qui m'agace, ce sont les gens qui viennent quand ça va bien, mais qu'on ne voit plus quand c'est difficile». E. G.: «Ce pouvait difficilement être mieux que la première année. Mais on ne s'attendait pas à une telle galère. Dès les premiers matchs, on sentait que des petits trucs n'allaient pas: on a vite senti que l'équipe allait jouer le maintien. Quoi qu'il arrive, on reste derrière eux».

arno74 a écrit:Merde je peux pas voir la photo c'est où???

Par contre, je suis plus que déçu, j'ai le sentiment une fois de plus qu'aller seul aurait suffit, la preuve on ne parle que d'Emilien...

olivier56 a écrit:

arno74 a écrit:Merde je peux pas voir la photo c'est où???

Par contre, je suis plus que déçu, j'ai le sentiment une fois de plus qu'aller seul aurait suffit, la preuve on ne parle que d'Emilien...

dans le télégramme de vannes

Damien56 a écrit:Ca va être difficille pour Arnaud de l'avoir Quoi que pour moi aussi vu que je suis pas en BZH

suzieju a écrit:avec la tribune Daucy pleine, ça s'est passé comment pour le VOC POPULI ? le club s'est-il définitivement organisé pour qu'il n'y ait pas de râleurs grincheux derrière vous ?
Y'a-t-il des joueurs venus vous saluer à la fin du match ?
Un public un peu plus chaleureux que d'habitude, semble-t-il .

voc120 a écrit:Un article similaire est apparu dans le Ouest-France hier ou avant-hier.

le 3-2 ça permet d'avoir bonne conscience

Que d'émotions en une soirée. Les Vannetais ont tout de même eu la bonne idée de marquer très tôt.Ce qui a détendu tout le monde, supporteurs compris. Lire aussi en sports.
Un à zéro au bout de 10 minutes pour Vannes. Même les plus confiants n'en espéraient pas tant ! « C'est génial, on ne pouvait rêver mieux » laisse éclater un supporter tandis que la chorale de Voc Populi s'emballe. Ils sont tous debout dans le Bar des sports. Les visages, crispés au départ, s'illuminent. L'on se congratule et les « Allez le Voc » repartent de plus belle.

« Maintenant, il faut qu'ils tiennent », commente, réaliste, un jeune. Car inlassablement les joueurs messins remontent les ballons. Sans succès pour le moment. Les remparts vannetais tiennent. « Ils se battent comme des lions », se rassure un inconditionnel.

Guingamp a aussi marqué. Ça ne fait pas vraiment les affaires du Voc. Mais certains supporteurs ne cachent pas non plus leur tendresse pour l'autre club breton.

Ajaccio égalise à Guingamp. « Ça nous arrange ! » A Metz, le jeu va d'un but à l'autre. Rien n'est fait.

Les supporteursen confiance

Nouvelle attaque vannetaise. Hurlements, le joueur vannetais bousculé s'écroule. « Penalty », crient nombre de spectateurs dans le bar plein comme un oeuf. Des jurons fusent. L'arbitre ne les entendra pas mais ça soulage !

A l'écran, le classement montre que Vannes est pour le moment tiré d'affaire. En revanche, pour Guingamp, ça ne s'arrange pas car Châteauroux a repris l'avantage devant Strasbourg.

Côté Vannetais, le moral est remonté. Paulette et Maryse ont retrouvé le sourire. « Même si ça n'est pas joué car on n'a pas l'arbitrage avec nous » se désolent-elles.

Mi-temps. Elles respirent. « Si la défense continue de jouer comme ça, on restera. » Optimisme prématuré ? « On n'est pas sorti de l'auberge », commente, sentencieux, un autre jeune en allant prendre l'air.

La mi-temps permet tout juste de reprendre son souffle et c'est reparti. « Allez le Voc, allez Vannes. Et nous allons gagner. » Une contre-attaque de Reset, joueur vannetais, semble donne raison aux chanteurs. Mais l'attaquant bute finalement sur les défenseurs messins. Et le ballon repart de plus belle dans l'autre sens.

Le mur vannetais tient bon

Les moments de tension ne manquent pas. Les vagues messines se brise sur la digue de défense vannetaise. Ceux qui s'imaginaient que les jeux étaient faits doivent revoir leur position. « Il faut en mettre un 2e », exhorte un supporteur. Facile à dire ! Ce sont les Messins qui se font les plus dangereux. Ça chauffe mais personne ne panique. A l'horloge, il reste une demi-heure. Il peut s'en passer des choses.

A commencer par une faute de défense, un penalty... On n'en est pas loin avec ce cafouillage.

Encore dix minutes à jouer. Les jeunes de Voc Populi commencent à y croire sérieusement. « Même s'ils égalisent, on est sauvé » résume, verre de bière à la main, un supporteur finalement assez serein.

Dernières attaques messines. Quatre minutes à tenir. Les chants reprennent. Les Vannetais s'offriront même l'occasion de doubler la mise sous les hurlements du Bar des sports. La voix cassée, un jeune supporteur se fait le héraut de l'épopée. « On est en Ligue 2, on est en ligue 2, on est en ligue 2, on est en ligue... » Et le refrain gagne la rue.